Si le rock a inventé un nouveau genre, son esprit, lui, est intemporel, comme l’opéra.
Exemple :
Wagner est un personnage extrêmement charismatique. Il avait un ego surdimensionné et un besoin de reconnaissance maladif. Il ne tenait pas en place (on lui donnerait de la ritaline pour le calmer aujourd’hui!), était perfectionniste et pouvait à cet égard se montrer franchement invivable et colérique avec ses proches. Malgré tout, ceux-ci continuaient de l’admirer, à l’image du chef d’orchestre Hans von Bülow, qui l’a défendu et joué, alors que Wagner le trompait sous son propre toit avec son épouse Cosima, la fille de Franz Liszt… Mais il était aussi pétri d’humour, savait plaisanter et faire le pitre. En outre, il ne passait pas inaperçu car il portait souvent des tenues extravagantes ou des chapeaux plus hauts que tout le monde et ne laissait pas la parole aux autres… Bref, c’était la rock-star de son époque, capricieuse, agaçante et fascinante. TRIBUNE DE GENÈVE – CHRISTINE TALOS
Comme le rock, l’opéra a été et est toujours un art transgressif, engagé, contestataire, impertinent, irrévérencieux, politiquement incorrect. Nous avons imaginé une campagne où les genres se mélangent tout en faisant un clin d’oeuil aux rock-star qui ont marqué notre époque et notre culture populaire, l’opéra a l’esprit rock, l’esprit rock vient de l’opéra, qui lui aussi, a marqué la culture populaire de manière intemporelle.